Gerris chez Bernardin de Saint-Pierre dans les "Études de la nature : tome 3" (1784), pages 28-29


Une citation gerritique rapportée par Jean-François Crétaz, contemplateur gerritique de niveau IV :

"Qui a appris à la punaise aquatique à glisser sur les eaux, et à une autre espèce de punaise à y nager sur le dos ; l'une et l'autre pour attraper la proie qui voltige à leur surface ? L' araignée d'eau est encore plus ingénieuse. Elle environne une bulle d'air avec des fils, se met au milieu et se plonge au fond des ruisseaux, où sa bulle paroît comme un globule de vif-argent. Là, elle se promène à l'ombre des nymphaeas, sans rien craindre d'aucun ennemi. Si, dans cette espèce, deux individus de sexe différent viennent à se rencontrer, et se conviennent, les deux globules rapprochés n'en font plus qu'un, et les deux insectes sont dans la même atmosphère. Les romains, qui construisoient sur les rivages de Bayes, des salons sous les flots de la mer, pour jouir de la fraîcheur et du murmure des eaux dans les chaleurs de l'été, étoient moins adroits et moins voluptueux. Si un homme réunissoit en lui ces facultés merveilleuses qui sont le partage des insectes, il passeroit parmi ses semblables pour un dieu."

Où l'on découvre donc que Bernardin de Saint-Pierre s'adonnoit déjà à la contemplation gerritique ! L'allusion aux Romains est-elle directement adressée à travers les siècles aux bâtisseurs du pont de Pierre-Perthuis auquel il est fait référence (puisque lieu inventeur des enseignements gerritiques) dans mon ouvrage ? C'est pour le moins troublant...