Gerris dans "La Pensée sauvage" (1962) de Claude Lévi-Strauss


Jean-François Crétaz, Contemplateur Gerritique niveau IV 1/2, a déniché cette remarquable piste cosmogonique dans "La Pensée sauvage" (1962) de Claude Lévi-Strauss, où il est donc question d'araignées d'eau :

"[...] quand les premiers hommes apparurent sur la terre (d'après cette version, venus du ciel ; une autre version (Dorsey, 1) les fait venir du monde souterrain), ils se mirent en marche dans leur ordre d'arrivée : d'abord les gens de l'eau, puis ceux de la terre, enfin ceux du ciel (La Flesche 2, pp.. 59-60) ; mais, comme ils trouvèrent la terre couverte d'eau, ils firent appel, pour les guider vers des lieux habitables, d'abord à l'araignée d'eau, puis au dytique, ensuite à la sangsue blanche, enfin à la sangsue noire (id.., pp.. 162-165)."

Gerris chez Jean-Baptiste Lamarck la page 301 de sa "Philosophie zoologique" (1809)


Une citation gerritique de Jean-François Crétaz, contemplateur gerritique de niveau IV + 1/4 :

"Ordre iiie insectes emiptères.
Bec aigu, articulé, recourbé sous la poitrine, servant de gaîne à un suçoir de trois soies. Deux ailes cachées sous des élytres membraneux ; larve hexapode ; la nymphe marche et mange.
Dorthésie, cochenille, psylle, puceron, aleyrode, trips, cigale, fulgore, tettigone, scutellaire, pentatome, punaise, coré, réduve, hydromètre, gerris, nepa, notonecte, naucore, corise."

Gerris chez Bernardin de Saint-Pierre dans les "Études de la nature : tome 3" (1784), pages 28-29


Une citation gerritique rapportée par Jean-François Crétaz, contemplateur gerritique de niveau IV :

"Qui a appris à la punaise aquatique à glisser sur les eaux, et à une autre espèce de punaise à y nager sur le dos ; l'une et l'autre pour attraper la proie qui voltige à leur surface ? L' araignée d'eau est encore plus ingénieuse. Elle environne une bulle d'air avec des fils, se met au milieu et se plonge au fond des ruisseaux, où sa bulle paroît comme un globule de vif-argent. Là, elle se promène à l'ombre des nymphaeas, sans rien craindre d'aucun ennemi. Si, dans cette espèce, deux individus de sexe différent viennent à se rencontrer, et se conviennent, les deux globules rapprochés n'en font plus qu'un, et les deux insectes sont dans la même atmosphère. Les romains, qui construisoient sur les rivages de Bayes, des salons sous les flots de la mer, pour jouir de la fraîcheur et du murmure des eaux dans les chaleurs de l'été, étoient moins adroits et moins voluptueux. Si un homme réunissoit en lui ces facultés merveilleuses qui sont le partage des insectes, il passeroit parmi ses semblables pour un dieu."

Où l'on découvre donc que Bernardin de Saint-Pierre s'adonnoit déjà à la contemplation gerritique ! L'allusion aux Romains est-elle directement adressée à travers les siècles aux bâtisseurs du pont de Pierre-Perthuis auquel il est fait référence (puisque lieu inventeur des enseignements gerritiques) dans mon ouvrage ? C'est pour le moins troublant...

Voici la réponse, mais quelle était la question ?

Jordana nous envoie depuis Santiago du Chili ce corrigé des épreuves de physique du bac 2004... pour qui l'a passé aux Etats-Unis (en PJ, cliquer avec clic droit sur le titre pour télécharger).. Où l'on verra, en dernière page, que le problème concerne les gerris n°2 et n°3 (mais qui est n°1?) intéressés par les ondes émises par un papillon, proie tombée à l'eau.
C'est donc la réponse... mais quelle était la question ?
Une fois de plus, les gerris nous communiquent donc un vertige autant physique que métaphysique !

Des gerris retrouvés dans l'ambre font progresser la recherche

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Une présentation audio de l'ouvrage gerritique

Ecoutez en mp3 le podcast (http://www.francismizio.net/araignees.mp3 ou cliquez sur le titre de cet article) issu du site des Contrebandiers éditeurs (voir liens) dans lequel Francis Mizio interviewé par Antoine de Kerversau présente son ouvrage majeur pour la Pensée, le Bien Etre de l'Humanité et l'Harmonie du monde.

Gerris chez Léon Werth

Lu par Christian Dufour (GCGN3 - Grand Contemplatif Gerritique Niveau 3) dans Cochinchine, de Léon Werth :

"Le bateau quitte le Mékong et s'engage dans l'arroyo qui, dès Sadec, se rétrécit. On est tout près des rives. On passe entre deux forêts "tropicales" [...] Aussi légères que des insectes d'eau, glissent des pirogues au bec pointu où pagayent des femmes." p. 164-165

"A nouveau la barque glissa dans l'arroyo encaissé. Bientôt elle fut dans le fleuve, bientôt elle glissa sur une sorte d'immensité fluviale. Une marchande, sur une barque étroite comme une périssoire, glissa jusqu'à nous comme une araignée d'eau." p.186

Le livre est paru !

Voici la quatrième de couverture : Quel enseignement essentiel et existentiel nous dispensent les araignées d’eau (gerris gerris) ? Comment est née cette discipline méta psycho aquaphilo relaxante qu’est la contemplation gerritique ? Que faut-il savoir sur ces insectes qui ont fasciné les hommes depuis toujours, ont été l’enjeu d’âpres intérêts et pourraient, hélas, mener le monde à sa perte ? Afin de répondre à ces questions fondamentales que d’aucuns se posent du jour où ils ont vu la bestiole patiner dans le mol courant d’une rivière, cet ouvrage essentiel, fruit d’une vie de réflexion agrémentée de mémorables notes de bas de pages, se propose d’être un parfait manuel de sagesse, une boîte à outils théoriques pour le XXIe siècle, un couteau suisse pour les grands de ce monde. Enfin, et surtout : la solution pour que l’humanité connaisse enfin un millénium de paix et d’harmonie. A l’issue de sa lecture, vous ne “contemplerez plus idiot” les araignées d’eau et ne vous sentant plus de joie, de bonheur et d’empathie aurez jusqu’à l’envie d’embrasser votre libraire.